publié dans le Rucher Fleuri de janvier 2015

Autres apiacées ou ombellifères (suite au RF n° 4/2014).
La première à nous offrir ses ombelles blanches, au printemps,  est l’anthrisque (Anthriscus sylvestris) ou cerfeuil sauvage. On la voit un peu partout, au bord des chemins, dans les friches et terrains vagues, parfois même dans les bois, dès le mois d’avril.  Certains talus peuvent paraître enneigés tant elle abonde. Même si elle n’est pas très mellifère, elle offre aux abeilles un nectar bienvenu en cette période où les fleurs sont encore rares. Tiges creuses, duveteuses à la base, feuilles luisantes fortement échancrées. 

Publié dans le Rucher Fleuri de décembre 2014

De la grande famille des Ombellifères, ou, maintenant Apiacées (mais c’est tellement plus joli Ombellifères, en forme d’ombelles), qui ne connaît, parmi leurs cousines, la Carotte, le Cerfeuil, le Céleri (Apium qui donné son nom à la famille), le Fenouil, l’Anthrisque (ou cerfeuil sauvage, le premier à pousser ses ombelles au printemps), la Podagraire (envahissant les jardins par ses rhizomes), l’Angélique et les dangereuses Cigües ?

Les Berces, très visitées par les insectes butineurs (les abeilles ne sont pas en reste), sont au nombre de deux : 1) la très commune Berce spondyle ou Grande Berce (Heracleum spondylium) et

 

2) la géante Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum).

Publié dans le Rucher Fleuri de septembre 2014

Dans un précédent article sur le thème de la gestion différenciée au jardin, nous avons vu qu’une certaine tolérance vis à vis de la végétation spontanée dans nos pelouses nous permettait d’accueillir une flore diversifiée et changeante au cours des saisons et de transformer ainsi un tapis vert uniforme et très pauvre au niveau biologique en un milieu beaucoup plus intéressant pour nos abeilles. De même, en changeant nos habitudes concernant les techniques de désherbage au jardin, nous nous pouvons œuvrer pour un environnement plus sain pour nous et la vie qui nous entoure.

 

Saviez-vous qu’à l’origine les framboises étaient blanches ? La nymphe Ida voulut en cueillir pour Zeus encore enfant. Elle se griffa le sein et une goutte de sang tomba sur le fruit et colora, pour toujours, les framboises en rouge. D’où son nom Rubus idaeus. (ou aussi, ronce du mont Ida en Grèce).

Quant aux ronces Rubus fruticosus, du latin frutex, rejet, rejeton, en rapport avec les rejets qui partent de la souche. Ces rejets forment des arceaux qui prennent racines à leur tour (se marcottent), et ainsi s’installe le roncier.

Plante « attachante » par ses épines, plante utile qui renforçait les haies avant l’invention du fil de fer barbelé. Les ruches paniers étaient, dans nos contrées, très souvent fabriquées avec les tiges de ronces. Ses fleurs, discrètes, souvent en sous-bois, sont très mellifères et ses fruits délicieux sont appelés « mûres ». À ne pas confondre avec le mûrier Morus nigra ou Morus alba, arbre plutôt méridional donnant les vraies mûres rouge foncé, parfois blanches.

C. Vin

Providence pour nos abeilles en fin de saison, ses fleurs jaunâtres en ombelles sont les dernières sources de pollen et nectar à cette époque de l’année (mi septembre à novembre). Le miel de lierre, peu parfumé et légèrement amer, est foncé et cristallise vite. Habituellement les apiculteurs le laissent aux colonies comme provisions d’hiver, d’autant qu’il se fige très vite dans les rayons.

Liane arborescente, Hedera helix, peut atteindre 30 m au sol ou 25 m en grimpant sur un support. Le tronc, à la base, peut arriver à 35 cm de diamètre. On le trouve dans toute l’Europe et en Asie mineure ; il a été exporté en Amérique et en Australie, mais là, il devient invasif, dit-on. Il peut vivre 400 ans, et il survit bien souvent à son arbre tuteur, d’où la croyance qu’il l’a étouffé. Les feuilles du Lierre à sa base ou au sol sont palmées à 3 ou 5 lobes, et elles sont entières et ovales en hauteur et sur les rameaux florifères. Elles tombent après 4 ou 5 ans et forment un humus riche qui profite aux arbres hôtes. Les horticulteurs ont créé des variétés au feuillage panaché. Souvent rampant il forme un couvre-sol décoratif, même en sous-bois, et protège le sol de l’érosion et de la sécheresse. Il ne fleurit que sous sa forme grimpante.