Au travers de son étiquette, l’apiculteur, fier de la production de ses avettes, tente de laisser deviner à son futur client, une partie de sa personnalité, de son savoir-faire.
Dans notre beau pays, pas moins de 15 textes légaux définissent le cadre de cette entreprise « artistique » a priori si simple.
Ces textes de lois imposent les mentions obligatoires mais réglementent aussi les mentions facultatives.
Bruxelles ne comptant pas d’apiculteur professionnel, cet article se limitera à un apiculteur amateur, conditionneur-remplisseur du produit de ses ruches.

Les mentions obligatoires qui seront indélébiles, sont les suivantes :
La dénomination de vente ou description du produit. « Miel » ne peut correspondre qu’à la définition reprise dans la loi. Quand il est conditionné en rayon, avec des morceaux de rayons, filtré, destiné à la cuisson, il faut le mentionner clairement (Ex : miel en rayon,…).
La quantité nette (emballage non compris) En grammes (g) ou en kilogrammes (kg). Pour des pots de 250g, 500g, 1kg, la différence entre le poids annoncé et le poids réel ne peut dépasser 3%. La balance utilisée doit donc être la plus précise possible. La mention doit être facilement visible (minimum 4mm).
Les conditions de conservation et d’utilisation. Si le miel est susceptible d’être conservé ou utilisé dans de mauvaises conditions il est utile de rappeler de conserver le miel au frais (15°c). Attention cette mention est contraignante même sur le lieu de vente.
La date de durabilité maximale. On considère une durabilité minimale de deux ans pour le miel; elle peut être exprimée en année (Ex : A consommer de préférence avant 2014 pour votre miel récolté en 2012).
Les coordonnées de l’apiculteur- conditionneur:  Nom et adresse.
Le lieu d’origine: le pays d’origine où le miel a été récolté doit être indiqué.
Le lot de fabrication. La date de durabilité peut suffire sinon une mention L + numéro.
L’indication du prix. Cette indication n’est pas nécessaire sur le produit mais à proximité de celui-ci (Etalage).

Quelques mentions facultatives qui doivent être vérifiables et ne peuvent induire l’acheteur en erreur :
Pourquoi ne pas reprendre certaines mentions reprises sur votre certificat d’analyse (CARI asbl).
La marque  (Ne peut en aucun cas se substituer à une ou plusieurs mentions obligatoires).
L’origine florale ou végétale pour les miels monofloraux. Exemple : Miel de colza.
L’origine régionale Exemple : Miel de Bruxelles.
Les critères de qualité Exemple : Miel liquide, de printemps…
La mention : Ne convient pas aux enfants de moins d’un an (Botulisme infantile).

Pour de plus de détails nous vous invitons à lire l’article paru dans Abeilles et Cie n° 117  ou a demander les références des textes de lois auprès de votre dévoué bibliothécaire.


Michel Hubert