Le faux bourdon

Qui est-il ?

C’est le mâle.

En été, on dénombre environ 3000 faux bourdons par ruche.
Le faux-bourdon, à l’inverse de l’ouvrière et de la reine, naît d’un oeuf non fécondé, c’est ce qu’on appelle la parthénogenèse.L’oeuf est posé au fond de la cellule avec de la gelée royale qui le nourrit pendant 3 jours.Le 4ème jour l’oeuf devient larve et reçoit un mélange de pollen et de miel appelé «pain d’abeilles».Au 10ème jour la cellule est operculée avec de la cire par les abeilles et la larve de faux-bourdon se transforme en nymphe. La nymphose durera 14 jours.Au 24ème jour, le jeune faux-bourdon grignote la cire obstruant son alvéole et sort de celle-ci.

Que fait-il ?

Le faux-bourdon naît à partir du mois de mars. Il n’a aucun travail à faire dans la  ruche si ce n’est celui de sortir pour aller féconder une jeune reine vierge dans la nature.
Ce serait son unique fonction. Il ne récolte rien et ne défend pas la colonie.
La fécondation d’une reine vierge se fait en plein vol par une douzaine de faux bourdons.
Cela n’arrive qu’une seule fois dans la vie d’une reine. Sa spermathèque contiendra suffisamment de sperme pour féconder ses oeufs pendant toute sa vie.
Le faux-bourdon «rêve» de se reproduire mais il y perdra la vie, arrachant son appareil reproducteur lors de la fécondation.
À la fin des beaux jours, les faux bourdons encore présents dans la ruche sont chassés sans pitié par les ouvrières, puisqu’ils sont devenus inutiles en dehors de la saison des amours.
Le faux-bourdon ne vit donc que pendant la belle saison, de mars à septembre.

Comment le reconnaître ?

Il est un peu plus grand et plus gros qu’une ouvrière.
Outre sa taille, ses deux grands yeux à facettes au-dessus de la tête et se touchant presque nous permettent de le différencier parmi les autres habitants de la ruche.
Ses grands yeux lui sont très utiles pour repérer une reine et ses ailes puissantes lui permettent de voler bien plus vite pour la rattraper !
Le mâle a une petite langue, de sorte qu’il lui est impossible de butiner. Il est dépendant des ouvrières pour se nourrir.
Il n’a pas non plus d’aiguillon pour piquer et est dès lors incapable de se défendre.