On est bien d’accord, sur Terre tout peut être catalogué entre 3 règnes. Le règne minéral, ce qui ne vit pas ; les cailloux, le sable, les gaz. Le règne animal : les crevettes, les abeilles, les vers, les bactéries, nous, le genre humain. Et le règne végétal : les plantes, les mousses, les algues, les arbres.

Il n’y a pas si longtemps seul l’Homme, pensait-on, était doté d’intelligence ; puis est venue la Femme. Ont suivi certains primates, des mammifères, des oiseaux … mais les arbres ? Ce n’étaient que du bois et des feuilles.

On s’aperçoit maintenant que les plantes ont une certaine intelligence, un certain génie. Encore faut-il définir ces 2 vocables…
Comment expliquer que des hêtres maintiennent en vie une souche d’un hêtre disparu depuis 400 ou 500 ans, que des arbres s’entraident dans l’adversité comme aider par leurs racines à alimenter un congénère malade ou blessé, que des acacias avertissent leurs voisins acacias de l’arrivée de girafes par la diffusion d’effluves les incitant à se protéger, rendant leur sève impropre à la consommation, que des parents arbres favorisent et protègent leurs bébés plantules au détriment d’espèces concurrentes, que des branches « s’arrangent » pour ne pas se gêner mutuellement ?

Et le rapport des fleurs avec les butineurs, insectes, colibris, chauves-souris, les invitant à transporter leur pollen. Intelligence, sélection naturelle ? On a parfois tendance à penser en humain, à dire que les plantes ont passé un accord avec certains butineurs : vous transportez notre pollen, on vous offre, en échange, du nectar. Même s’il y a certaines roublardes comme des orchidées qui diffusent des phéromones sexuelles pour attirer des abeilles mais ne leur offrent pas de nectar.
Y aurait-il donc une intelligence autre que celle communément comprise par nous ?

Claude Vin