Article publié dans Le Rucher Fleuri de septembre 2012

L’aménagement d’une prairie fleurie dans son  jardin est une façon fort intéressante pour l’apiculteur amateur de concilier l’accueil de la biodiversité, l’aspect esthétique, un entretien réduit et un petit plus pour ses  abeilles. Nous avons vu dans un précédent article comment aménager une prairie fleurie de plantes indigènes à l’image des prés de fauches d’antan. Ces prés de fauche étaient souvent situés sur les terrains les plus pauvres, les bonnes terres étant réservées aux cultures de céréales et de pommes de terre.

 

Article publié dans Le Rucher Fleuri de septembre 2011

Quand on pense ‘rosiers’, l’image qui peut venir  à l’esprit est celle d’une grosse fleur rose à la floraison romantique et  un peu mémère et dont les grands parterres évoquent une grosse pâtisserie écœurante. Au pire, on pense  à une plante épineuse, envahie de pucerons et au feuillage taché de multiples maladies qui nécessitent un arsenal de produits de traitement qui ne sont pas de l’eau bénite.


De tous temps, l’homme inquiet par une nature menaçante a cherché à s’en distancer en fabriquant des plantes aux fleurs toujours plus grosses, plus nombreuses et  aux couleurs les plus variées sur des plantes qui ne dérangent pas, qui ne débordent pas du petit carré qu’on leur a assigné dans la pelouse tondue bien ras. Cette sélection ‘ hors la nature’ s’est souvent soldée par des plantes plus sensibles aux maladies et aux fleurs tellement pleines de pétales qu’elles ne sont plus accessibles aux insectes pollinisateurs.

Article publié dans Le Rucher Fleuri de juin 2011

Pour les botanistes, le pluriel d’Ail est Ails. Seul l’Ail cultivé pour l’alimentation se dit Aulx au pluriel. Et c’est bien des ails sauvages et de leurs formes horticoles utilisées au jardin d’agrément dont je vais vous entretenir ici.

Les ails, de la famille des Alliacées (anciennement, des Liliacées) forment une vaste famille dont quelques espèces sont de plus en plus utilisées au jardin. Ces espèces sont butinées par les abeilles, aussi pourrons-nous allier (hé hé) le plaisir des yeux et le bien-être de nos protégées.

 

Article publié dans Le Rucher Fleuri de mars 2011

Des ronces qui envahissent votre terrain, cela s’appelle un roncier. A partir du moment où vous cultivez des ronces dans votre jardin, cela devient une ronceraie. C’est bien sûr beaucoup plus chic !

Des ronces cultivées dans votre jardin, c’est s’offrir le beurre et l’argent du beurre.

D’abord, des fleurs pendant plus de deux mois pour nos abeilles, ensuite des fruits permettant de multiples préparations.

Le printemps est un bon moment pour planter les ronces que vous trouverez actuellement en conteneur plastique chez votre pépiniériste.